Journaliste reporter à la télévision nationale congolaise, Jean Maurice Bataladio vient d'être déclaré docteur à l'université Marien Ngouabi à l'unanimité et félicitations du jury avec la mention très honorable ce, à l'issue de sa soutenance de thèse présentée et soutenue publiquement ce 20 janvier 2025 à Brazzaville.Placée sous le thème:"Les contenus en langues nationales à Télé Congo", cette thèse a été présidée par Edouard Ngamountsika, professeur titulaire.

Dirigé par Bienvenu Boudimbou, maître de conférences cames à l'université Marien Ngouabi, ce travail scientifique de 450 pages, a fait l'objet des observations et appréciations d'autres membres du jury en l'occurrence Jean Chrétien Ekambo, rapporteur externe et Professeur Emérite, Université des sciences de l'information et de communication Rd-Congo), Guy Roger Cyriac Apondza, rapporteur interne, Professeur titulaire, Université Marien Ngouabi (Congo Brazzaville) et Mamadou Ndiaye, examinateur, Maître de conférences, Université Cheik Anta Diop (Sénégal).

De la formation doctorale:Espaces linguistiques, littéraires et culturels, du domaine:Sciences de l'information et de la communication, de l'option:Journalisme et de spécialité:Télévision, cette recherche s'appuie essentiellement sur les aspects liés aux langues nationales à la télévision nationale congolaise notamment le lingala et le kituba.

C'est en réalité le résultat auquel est parvenu Jean Maurice Bataladio au terme d'une analyse des émissions et des journaux de ce media d'État.Une étude détaillée dans son travail de recherche où il affirme, "quand vous êtes à la télévision et si vous présentez une émission en langues nationales, il y a un impact.Et si vous prennez également le discours politique, culturel, transcris en langues nationales, il y aura beaucoup plus d'impact et cela permettra aux téléspectateurs de bien comprendre le message d'une manière ou d'une autre".

À en croire le directeur de thèse, il y a lieu de féliciter vivement le candidat qui, malgré ses multiples occupations, a pu produire un travail assez volumineux et rediger un document de plus 450 pages car dit-il, "à l'université où nous enseignons, nous avons le déficit en personnel enseignant et c'est toujours bien de recevoir dans le cénacle des docteurs, des personnes qui, aujourd'hui, peuvent témoigner qu'à l'université Marien Ngouabi il est possible de préparer et obtenir les diplômes de plus haut niveau".

 

✍️Haurlusse Kakoula/La Cloche News

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